Pour rendre compte de la dimension relative, subjective et contextuelle de la violence, l’article s’attache au point de vue des acteurs concernés pour appréhender le rapport à la violence des élèves d'une école qui se réclame de la pédagogie Freinet. L’articulation d’une approche synchronique à une approche diachronique met en perspective l’effet des régulations mises en œuvre au sein de l’école dans une évolution significative des représentations de la violence chez les élèves. Ces régulations, et plus globalement le fonctionnement de l’école, contribuent à l’instauration d’un climat comparativement meilleur qu’ailleurs, semblant favoriser une adhésion des élèves aux normes scolaires.