Pline le jeune et l'accusation, ou les contraintes de l'apparence
Résumé
Lorsque, dans sa correspondance, Pline le Jeune évoque les accusations qu'il a menées contre d'autres sénateurs, il utilise des termes qui lui permettent de se parer de l'image de Cicéron. Il emploie ainsi un vocabulaire qui l'assimile à un défenseur. Il se distingue cependant de Cicéron lorsqu’énonçant explicitement les règles de déontologie qu'il retient en matière d'intervention judiciaire, il ne fait pas apparaître l'accusation comme une pratique distincte des autres. Ces jeux d'apparence et ces différences sont à mettre en relation avec le rejet des délateurs qui tirent bénéfice de l'accusation.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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