Comprendre les interactions existantes entre le climat et les rendements céréaliers est un objectif important pour l'actuelle production agricole et la sécurité alimentaire future des populations résidant dans des régions à agriculture pluviale. Les rendements potentiels de sorgho simulés par le modèle SARRAH montrent une sensibilité aux paramètres climatiques et environnementaux le long des pentes orientales du Mont Kenya. Si le cumul et la durée de saison expliquent une part importante de la variabilité des rendements, d’autres variables comme l’intensité quotidienne, les Tmax ou encore le rayonnement global jouent un rôle non négligeable. La date de semis module les rendements pour les stations de haute et moyenne altitudes surtout au cours des ‘long rains’ en exacerbant la productivité de la plante lors de semis précoces.