Le poème "Je te vois, les larmes rebelles" du prince et poète hamdanide Abû Firâs est souvent considéré comme un poème adressé de prison à son cousin l'émir Sayf al-Dawla, tardant à payer sa rançon. Cette étude montre que cette assertion n'est peut-être pas justifiée et examine la manière dont le poète traite de la passion amoureuse avec le lexique du discours religieux islamique.