Zinc biosorption by the purple non-sulfur bacterium Rhodobacter capsulatus
Résumé
Ce papier présente les premières informations sur les potentialités de biosorption du zinc (Zn) par Rhodobacter capsulatus. Les effets de paramètres biologiques, physico-chimiques sur la fixation du Zn ont été étudiés pour la souche sauvage B10 ainsi que pour une souche, RC220, dépourvue de plasmide endogène. A une concentration initiale de 10 mg Zn·L−1, la capacité de biosorption pour une biomasse cultivée dans un milieu synthétique contenant du lactate comme source de carbone était de 17 et 16 mg Zn·(g poids sec)−1, pour les souches B10 et RC220. L’équilibre était atteint après un temps de contact de 30–120 min dépendant de la concentration en Zn initiale. La sorption du Zn par une biomasse vivante a été modélisée, à l’équilibre, selon les isothermes de Redlich–Peterson et de Langmuir, dans la gamme de 1–600 mg Zn·L−1. La souche sauvage présentait une capacité maximale de fixation du Zn (Qm) de 164 ± 8 mg·(g poids sec)−1 et une constante à l’équilibre (Kads) of 0,017 ± 0,00085 L·(mg Zn)−1, comparées aux valeurs de 73,9 mg·g−1 et 0,361 L·mg−1 pour la souche dépourvue de plasmide endogène. La valeur Qm obtenue pour la souche sauvage de R. capsulatus B10 est une des plus élevée reportée dans la littérature, suggérant que cette bactérie peut se révéler être utile pour la biorémédiation du Zn. La valeur faible Qm et la constante à l’équilibre élevée observées pour la souche RC220 suggèrent que le plasmide endogène confère une capacité de biosorption accrue dans cette bactérie, et de possibles explications sont discutées.