Influence of dietary fibre level on digestive and metabolic utilisation of energy in growing and finishing pigs
Résumé
The aim of the experiment was to determine the effect of dietary fibre (DF) level on the digestive and metabolic utilisation of energy in pigs. Two diets were prepared: a control low DF diet (the C diet, 100 g Total Dietary Fibre (TDF)$\cdot$kg$^{-1}$ DM) and a fibre-rich diet (200 g TDF$\cdot$kg$^{-1}$ DM) which corresponded to a combination of the C diet and maize bran (the MB diet). Each diet was fed as pellets during two successive experimental periods to five, individually caged pigs at growing (42 kg BW) and finishing stages (76 kg BW) for the measurement of digestibility, heat production (HP; indirect calorimetry) and its components. Energy supply was standardised between the diets (2.4 and 2.3 MJ ME$\cdot$d$^{-1}\cdot$(kg BW)$^{-0.60}$ for growing and finishing pigs, respectively). The energy digestibility was not affected by growth stage but was lower for the MB diet (83%) than for the C diet (91%). Similarly, the DE value of maize bran (11.5 MJ$\cdot$kg$^{-1}$ DM), as calculated by the difference method, was similar at both stages. The fasting HP represented 56% of HP and averaged 0.724 MJ$\cdot$d$^{-1}\cdot$(kg BW)$^{-0.60}$ while the physical activity and thermic effect of feed represented on average 14 and 30% of HP, respectively. None of the components of HP was affected by the DF level. The activity HP was greater in finishing (16% of HP) than in growing pigs (12%). Energy cost of standing was constant (kJ$\cdot$min$^{-1}$) when expressed per kg BW$^{1.25}$. When adjusted for similar ME intake and activity level, total HP and retained energy did not differ between the diets and between the growth stages. In conclusion, the metabolic utilisation of dietary energy was little affected by the DF level in growing and finishing pigs under the conditions of the present study.
Effet des parois végétales sur l'utilisation digestive et métabolique de l'énergie chez le porc en croissance et en finition. L'expérience a été mise en place afin de déterminer l'effet du taux de parois végétales sur l'utilisation digestive et métabolique de l'énergie chez le porc. Deux aliments ont été préparés : un régime témoin (régime T) à faible teneur en fibres totales (100 g$\cdot$kg$^{-1}$ MS) et un régime enrichi en parois végétales (200 g de fibres totales par kg MS) où une fraction du régime T est remplacée par des drèches de maïs (régime DM). Chaque régime a été distribué successivement à 5 porcs au stade croissance (42 kg PV) et au stade finition (76 kg). Les animaux étaient maintenus individuellement en cage métabolique placée dans une chambre respiratoire afin de mesurer les coefficients d'utilisation digestive de l'énergie et des nutriments ainsi que la production de chaleur totale (calorimétrie indirecte) et ses composantes. Les niveaux alimentaires ont été égalisés à chaque stade (2,4 et 2,3 MJ EM$\cdot$j$^{-1}\cdot$kg PV$^{-0,60}$ pour les porcs en croissance et en finition, respectivement). Le coefficient d'utilisation digestive de l'énergie n'était pas différent selon le stade de croissance des animaux ; à chaque stade il était plus faible pour le régime DM (83 %) que pour le régime T (91 %). De la même façon, la valeur ED des drèches de maïs (11,5 MJ$\cdot$kg$^{-1}$ MS), déterminée à l'aide du calcul par différence, était comparable aux deux stades. La production de chaleur à jeun (0,724 MJ$\cdot$j$^{-1}\cdot$kg PV$^{-0,60}$) représentait en moyenne 56 % de la production de chaleur totale tandis que la production de chaleur liée à l'activité physique et l'effet thermique de l'aliment en représentaient 14 et 30 %, respectivement. Les composantes de la production de chaleur n'ont pas été affectées par la teneur en parois végétales de l'aliment. La production de chaleur liée à l'activité physique était plus importante chez le porc en finition (16 % de la production de chaleur totale) que chez le porc en croissance (12 %). Le coût énergétique de la station debout (kJ$\cdot$min$^{-1}$) est constant lorsqu'il est exprimé par kg PV$^{1,25}$. Après ajustement de l'EM ingérée et du niveau d'activité physique pour l'ensemble de l'expérience, la production de chaleur totale ainsi que l'énergie retenue s'avèrent similaires quels que soient l'aliment et le stade physiologique. En conclusion, l'utilisation métabolique de l'énergie de l'aliment a été peu influencée par le taux de parois végétales chez le porc en croissance ou en finition dans les conditions de notre étude.
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