La migration demeure l'une des problématiques les plus controversées et peut être même l'un des principaux défis du 21e siècle. Pour les uns, elle constitue une menace, pour les autres un 'atout majeur' pour le " développement " pris au sens large du terme (économique, social et culturel)(Charef, Gonin 2005). Le tout, dans un mouvement qui se complexifie et se durcit de plus en plus. De fait, la migration prend une importance croissante dans les changements planétaires, qu'ils soient sociaux, économiques, politiques ou culturels. Elle est une des composantes essentielles dans la logique d'échanges accrus impliquée par la mondialisation. La fermeture des frontières de l'Europe, la généralisation des visas dans l'ensemble des pays potentiels de destination et le durcissement des contrôles poussent de nombreux " candidats-émigrants " à chercher des solutions de rechange, et à s'ingénier à développer des stratégies de contournement des lois et des frontières. Cette thématique est devenue un sujet central de positionnements et de prises de propositions diverses émanant d'organismes nationaux et internationaux.