Du fait des dispersions affectant sa structure, un objet industriel peut voir ses performances vibro-acoustiques soumises à de fortes variations. Ces dispersions affectent également la perception du son émis par cet objet. Afin d'identifier les caractéristiques structurales influençant la perception, des tests sont menés sur des sons synthétisés à partir d’un modèle physique soumis à des dispersions structurales classiques. Lors du premier test, la sensation de dissimilarité entre les sons proposés est mesurée par des distances sur une échelle continue. Au cours de la seconde tâche, l’'auditeur regroupe les sons en classes d’équivalence qu’il détermine librement. Il s’agit alors de déterminer les paramètres guidant le choix des auditeurs lors de chacune de ces deux tâches et la manière dont les dispersions sont perçues. Il s’avère que si le niveau est le principal facteur de détermination de la première expérience, il n’en va pas de même pour l’expérience de classification. Les stimuli sont dans un premier temps regroupés en fonction de leur hauteur tonale, puis en fonction de leur niveau. Il n’est cependant pas rare de voir des sons de niveau sonore très différents classés ensemble. La réponse des auditeurs est fortement liée à la tâché demandée et au contexte du test.