Si la dimension idiolectale d'un discours est incontestable, tout discours étant pris en charge par un énonciateur singulier, qui, nécessairement, imprime sa marque au discours produit, il est cependant malaisé de préciser ce qui façonne cette dimension idiolectale, car les questions posées par l'idiolecte sont multiples, d'une grande complexité, et touchent à des domaines linguistiques très différents. Ce numéro de revue propose une réflexion d'ensemble sur la réalité linguistique de l'idiolecte et sur le rendement de cette notion dans les différents domaines des sciences du langage où elle est susceptible d'être exploitée.