Régulièrement, des voix s'élèvent pour réclamer la prise en considération de telle ou telle catégorie de biens, jusqu'à leur conférer un régime juridique autonome : embryon et fœtus humains, produits humains dérivés, le cadavre et cendres, mais aussi les animaux, voire les œuvres d'art. Or, la notion de bien s'attache à l'exercice du droit sur une chose et non à la chose considérée pour elle-même. Le droit des biens n'est pas un conglomérat artificiel dont chaque part est aisément et sans dommage dissociable.