Les systèmes de drainage urbain doivent s'adapter aux défis futurs liés au changement climatique et à la croissance urbaine. L'augmentation de l'intensité et de la fréquence des précipitations extrêmes et des périodes sèches prolongées, combinée à l'urbanisation induite par l'imperméabilisation des surfaces, affecte le ruissellement de surface, les fréquences, les volumes et les concentrations d'émissions des débordements d'égouts unitaires (CSO), ainsi que les risques d'inondation. Contrairement à la directive autrichienne relative à la conception des déversoirs d'orage, qui définit une efficacité minimale basée sur les caractéristiques des précipitations (r720,1), la directive révisée sur le traitement des eaux urbaines résiduaires proposée par la Commission européenne exige que les déversoirs d'orage représentent moins de 1 % de la charge annuelle d'eaux urbaines résiduaires collectées. Cette étude analyse le système de drainage de la ville d'Innsbruck. Les émissions de CSO sont prédites à l'aide d'un modèle conceptuel. Sur la base du modèle, les deux directives différentes sont comparées dans le cadre de différents scénarios climatiques futurs, y compris les changements dans les modèles de précipitations et le nombre de zones découplées. Les résultats permettront de mieux comprendre les changements dans la concentration des émissions et l'efficacité du système dans le cadre des scénarios de changement climatique futur et en ce qui concerne les différentes directives.