Etude rétrospective sur le cancer de la prostate dans la Somme entre 2013 et 2019 : place du médecin généraliste concernant son dépistage et sa population cible - Université de Picardie Jules-Verne (UPJV)
Mémoire D'étudiant Année : 2024

Retrospective study on prostate cancer screening in the Somme between 2013 and 2019: the role of generalist doctors regarding their testing and their targeted population

Etude rétrospective sur le cancer de la prostate dans la Somme entre 2013 et 2019 : place du médecin généraliste concernant son dépistage et sa population cible

Résumé

Introduction: In french societies, the various recommendations regarding individual screening for prostate cancer are inconsistent. The participation rate is lower among underprivileged patients which is a cause of higher morbidity. Economically speaking, the Somme is an underprivileged department. The goal of this study was to assess the terms and conditions of screen testing depending on the socio-economic status of patients. Method: All the registered cases of prostate cancer in the Somme Cancer Registries between 2013 and 2019 were initially selected and then linked with the corresponding IRIS. The only cases were cases monitored at the Amiens Picardie CHU and discovered either through Group "Individual screening" or "Symptomatic patients". Results: Between 2013 and 2019, 1,286 new prostate cancer cases were diagnosed. Among those patients, 348 were attended to at the Amiens Picardie CHU and 52.4% of them had low social-economic indicators (EDI 4 and 5). The average age for the first PSA test was substantially higher for underprivileged patients (two years late). Nonetheless, this gap doesn't induce late diagnosis and doesn't elevate the risk of an agressive cancer. Conclusion: Late PSA-test for underprivileged people could partly explain why the CaP has such different impacts in the department. Actions could be led among general practitioners to tackle existing inequalities in the use of PSA for prostate cancer screening.
Introduction : les recommandations du dépistage individuel du CaP sont contradictoires. Le taux de participation est moins important chez les patients défavorisés et entraine une morbidité plus importante. L'objectif de cette étude était d'évaluer les modalités du dépistage selon l'indice socio-économique des patients. Méthodes : tous les cas de CaP enregistrés par le Registre de cancer de la Somme entre 2013 et 2019 ont été sélectionnés et ont été associées à l'IRIS correspondant. Seuls les cas suivis au CHU Amiens Picardie et dont le mode de découverte était le "groupe dépistage individuel" ou "symptomatique" ont été étudiés. Résultats : durant cette période, 1286 nouveaux cas de CaP ont été diagnostiqués, 348 patients ont été suivi au CHU Amiens Picardie et 62,3% des patients présentaient des indices socioéconomiques bas. L'âge de réalisation du premier PSA était significativement plus tardif chez les patients défavorisés (retard de 2 ans). Néanmoins, ce décalage n'induit pas de retard diagnostic et n'augmente pas le taux de cancer agressif. Conclusion : le dosage tardif du PSA chez les personnes défavorisées pourrait expliquer une partie des différences d'incidence du CaP dans le département. Des actions auprès des médecins généralistes sont à conduire pour lutter contre les inégalités liées à l'utilisation du PSA dans le dépistage du cancer de la prostate.
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Valentin Vessigault. Etude rétrospective sur le cancer de la prostate dans la Somme entre 2013 et 2019 : place du médecin généraliste concernant son dépistage et sa population cible. Médecine humaine et pathologie. 2024. ⟨dumas-04682295⟩
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