Ce texte analyse les discours sur les pieds plats qui ont cours dans l’univers de la danse classique. Il montre comment un trait physique peut devenir un marqueur racial et insiste sur le fait qu’il n’y a pas en soi de marqueur corporel racial mais que tout dans le corps peut faire l’objet d’une catégorisation racialisante. La manière dont le pied plat est traité dans la danse classique devient alors un moyen pour penser plus généralement la manière dont la racialistion s’empare des corps.